Cadrage: orientation et réglage de la caméra de façon à mettre en place l’image.
Serveur: sorte de gros ordinateur contenant un maximum de données
Nous voici, maintenant, en régie. C’est la tour de contrôle du JT. Ces milliers de boutons et tous ces écrans servent à piloter le JT dans ses moindres détails. Tous les reportages sont finis et attendent leur diffusion au «top» du réalisateur.
Ces écrans affichent toutes les sources d’images dont je dispose. Grâce à ma table de console, je décide de mettre à l’antenne tel ou tel écran.
Voici les trois caméras du plateau. Elles me permettent de réaliser trois cadrages différents pour filmer le plateau, et de choisir le plus adapté selon les moments.
Sur ces écrans, attendent les reportages enregistrés prêts à être diffusés, dont celui sur la Russie.
Sur ces écrans, ce sont les correspondants en direct qui attendent d’intervenir.
Tu me reconnais? Je suis Véronique, la correspondante en Russie. J’attends la fin de mon reportage pour intervenir en direct dans le journal. J’ai de nouvelles informations à apporter.
Quand tu regardes la télévision, tu ne me vois jamais. Je suis le réalisateur, qui travaille en régie. Je mets en scène le journal en veillant au bon enchaînement des lancements de la présentatrice, des reportages, des interviews sur le plateau.
Le mélangeur est le tableau de bord de la régie. Grâce à ses 400boutons, je pilote l’émission. En appuyant sur un des boutons, je mets à l’antenne un plan large du plateau. En appuyant sur un autre, c’est un gros plan sur la présentatrice qui apparaît. Une multitude d’effets spéciaux sont commandés depuis le mélangeur!
Gna!
Pouf
Ah, cela me démangeait trop tous ces boutons! C’est pas trop grave, les gars? Le JT était pas lancé, j’espère…
Grâce à ce micro, je donne les instructions aux cadreurs pour l’orientation de leur caméra. Les cadreurs sont ceux qui filment le plateau. J’ai l’œil partout et l’oreille attentive. Rien ne doit m’échapper!
Cet ordinateur me donne la liste des reportages dans leur ordre de diffusion pendant le journal. Il est relié au serveur, un gros ordinateur qui contient tous les reportages. Au moment voulu, je les déclenche et les sujets sont diffusés à l’antenne.
Sur cet autre écran, je vois la même image que les téléspectateurs. C’est «l’écran final». Eh oui, il faut toujours que je contrôle le résultat final!
Moi, je suis le chef d’édition. Tout au long du journal, je suis en contact avec la présentatrice. En cas de problème ou d’information de dernière minute, je la tiens au courant grâce à ce micro qui est relié à son oreillette!
Je suis «Mme Je-sais-tout». Toujours la main sur mon chrono, c’est moi qui chronomètre le journal à la seconde près pour ne pas déborder sur l’émission qui suit! Quand on perd trop de temps en plateau, il faut «trapper» un sujet, c’est-à-dire qu’un reportage prévu ne peut être diffusé.
Moi, je suis truquiste! Oui, oui, c’est un métier! Je prépare tous les textes qui seront incrustés à l’écran: le logo du journal, le nom de la présentatrice et des personnes interviewées, le lieu des reportages, les noms des journalistes qui ont réalisé le reportage… Ces incrustations, ce sont les synthétiseurs ou synthés.
Les synthés sont classés dans l’ordre de leur apparition pendant le journal. Tout cela demande une préparation minutieuse! Pas question de voir apparaître le nom du Premier ministre sous le visage du chanteur des Bigoudis.
Je suis l’ingénieur du son. Depuis la régie son, je règle les micros placés sur le plateau. C’est très important! Je m’occupe exclusivement de la qualité du son que reçoivent des millions de téléspectateurs.
